Polly Maggoo

Programmation cinéma & vidéo

Programmation 2005

Sommaire

3-31 janvier 2005 Avantgarderie 28 février 2005 Lev : Tales of mere existence I & II 30 avril 2005 Deux films documentaires 18 & 21 mai 2005 Cinéma aux musiques, 3ème édition 7 juin 2005 Qui êtes vous Polly Maggo ?... 17-18 juin 2005 Lev, animations et autres catastrophes 23 juin 2005 Atelier cinéma 11 novembre Barbara Hammer 16 novembre sciences 18 novembre Ville invisible



 

LA VILLE INVISIBLE

Une projection en partenariat avec l'O.C.E. et Les Ateliers de l'Image.
Daki Ling, vendredi 18 novembre à 20h

Cette année encore, nous collaborons avec Les Ateliers de l'image dans le cadre du stage photographique qu'ils organisent sur le thème de la ville.
Nous avons construit une programmation en deux parties. La première transforme la ville en abstraction graphique : on passe des films de Jem Cohen, puisant au cœur de l'énergie de New York et de ses habitants, à celui de William Klein, où seules subsistent de l'agitation les enseignes lumineuses de Broadway - sémiologie instinctive et sauvage du sujet -, pour finir sur Building, une œuvre faite uniquement d'aplats de couleurs, dans laquelle la ville semble créée par la lumière.
La seconde partie rend hommage à Maurice Pialat avec L'Amour existe, un film aux dimensions autobiographiques : "Le voyageur pressé ignore la banlieue", nous dit-on. Aux yeux de Maurice Pialat, le cinéma français, Nouvelle Vague comprise, est ce voyageur pressé.

PREMIÈRE PARTIE

THIS IS THE STORY OF NEW YORK - The golden age of dark reason

(États-Unis, 1987, 23') de Jem COHEN

Depuis dix-huit ans, Jem Cohen, réalisateur installé à New York, construit son œuvre à partir de ses propres archives, constituées de scènes, de portraits et de sons qu'il ne cesse de puiser dans la rue. Il mêle documentaire, narration et genre expérimental, mais aussi film et clip vidéo.

THIS IS THE STORY OF NEW YORK - The golden age of dark reason de Jem COHEN, États-Unis, 1987, 23'
Image extraite de THIS IS THE STORY OF NEW YORK - The golden age of dark reason (DR)

LITTLE FLAGS

(États-Unis, super 8, 6', 1999) de Jem COHEN

« Tout le monde aime les parades, sauf quand elles sont pour les morts. »

LITTLE FLAGS de Jem COHEN, États-Unis, super 8, 6',  1999
Image extraite de LITTLE FLAGS (DR)

BROADWAY BY LIGHT

(États-Unis, 35mm, 1958, 12') de William KLEIN

La nuit envahit Broadway. S'éveillent alors des armées d'enseignes publicitaires. Tape-à-l'œil, fluorescentes, hypnotisantes, elles clignotent et s'imposent sur les sommets des hauts bâtiments. Glissades à l'horizontale, chutes à la verticale, la caméra suit les moindres mouvements des lumières. Le rythme endiablé s'engourdit brusquement aux premières lueurs du matin. Les enseignes s'éteignent, s'immobilisent comme des soldats de plomb.

BROADWAY BY LIGHT de William KLEIN, États-Unis,  35mm, 1958, 12'
Image extraite de BROADWAY BY LIGHT (DR)

BUILDING

(Belgique, 2003, 12') de Anouk DE CLERQ, Joris COOL et Anton AEKI

Des rayons de lumière glissent le long d'étendues de mur, ouvrant des étages, des fenêtres, des portes ; ils se heurtent à des planchers, des escaliers et des colonnes, qui les décomposent.
Building est inspiré par la nouvelle salle de concert à Bruges et rend hommage au travail des architectes belges Robbrecht et Daem.

BUILDING de Anouk DE CLERQ, Joris COOL et Anton AEKI, Belgique, 2003, 12'
Image extraite de BUILDING (DR)

DEUXIÈME PARTIE

L'AMOUR EXISTE

(France, 1960, 22') de Maurice PIALAT

« Longtemps j'ai habité la banlieue. Mon premier souvenir est un souvenir de banlieue. Aux confins de ma mémoire, un train de banlieue passe, comme dans un film. La mémoire et les films se remplissent d'objets qu'on ne pourra plus jamais appréhender. » (Maurice PIALAT)

L'AMOUR EXISTE de Maurice PIALAT, France, 1960, 22'
Image extraite de L'AMOUR EXISTE (DR)

 

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FILMS SCIENTIFIQUES,
Dans le cadre du 4è FORUM SCIENCES ET CITOYENNETÉ

forumOrganisé par le Conseil Régional PACA, en partenariat avec l'Association Science Technique Société Marseille (ASTS - Marseille) et en collaboration avec l'Agora des Sciences.
Hôtel de la Région, mercredi 16 novembre.

 

 

 

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BARBARA HAMMER

Toupolev, vendredi 11 novembre en présence de la réalisatrice

 

barbaraBarbara Hammer est une cinéaste mondialement reconnue. Depuis plus de trente ans, elle explore dans ses films l'imagerie lesbienne, juxtaposant les images, pornographiques ou autres, afin de créer un montage non linéaire. « J'ai fait plus de soixante dix-sept films et vidéos depuis 1972. Tout mon travail tend à montrer, révéler, exprimer ce qui ne l'a pas été avant. J'essaie de donner une voix et des images à ceux dont on a nié l'expression personnelle. Au fur et à mesure des années, mes films ont évolué vers une forme de montage très référencé, caractérisé par un montage / collage comme un duel entre images et sons. Je cherche à permettre à mon public de se faire son propre film, en travaillant d'une manière non linéaire, métaphorique et fragmentée. C'est un acte politique de travailler et de parler en tant que lesbienne dans le monde de l'art, et de parler en tant qu'artiste d'avant-garde à un public gay et lesbien. Ma présence et ma voix disent les issues possibles à l'homophobie, mais aussi le besoin pour une communauté émergente d'explorer un nouvel imaginaire. »
Barbara Hammer

Au cours de cette soirée, nous montrerons en première partie ses grands films classiques consacrés au lesbianisme et au mouvement gay en général, puis en deuxième partie un travail documentaire très récent, dont le sujet est la résistance.

PREMIÈRE PARTIE

DYKETACTICS

(états-Unis, 1974, 4', 16mm)

« En 1974, quand j'ai fait Dyketactics, la première histoire d'amour au cinéma par une lesbienne, je n'avais jamais vu de films, quel qu'il soit, réalisé par une lesbienne reconnue. Je commençais à m'intéresser à l'identité de l'artiste femme, de l'artiste lesbienne qui crée sans référence lesbienne en art. (…) Je me souviens que ce n'est pas la sexualité elle-même qui me poussa à faire le film. Ce fut plutôt la sensualité, l'expérience du toucher et de la sensation qui traduisaient au plus haut point, pour moi, l'amour d'une femme pour une autre femme. »
Barbara Hammer

MULTIPLE ORGASM

(états-Unis, 1976, 6', 16mm)

Un film sensuel, explicite, qui dit juste ce qui est, avec en plus des surimpressions visuelles de formations rocheuses et de grottes érotiques.

DOUBLE STRENGTH

(états-Unis, 1978, 16', 16mm)

Quatre étapes d'un amour romantique lesbien entre deux artistes performers, qui dans leur travail utilisent des pas de danse et un trapèze.

OPTIC NERVE

(états-Unis, 1985, 15', 16mm)

Avec Optic nerve, Barbara Hammer joue avec l'ambiguité du titre. En effet, le film malmène nos nerfs optiques en nous proposant des épaisseurs d'images rapides, une somme d'images fragmentées, éparses, qui transforment le moindre objet en une mosaïque de sensations colorées. C'est aussi la vision, que Barbara prête à sa grand-mère mourante.

STILL POINT

(états-Unis, 1988, 8', 16mm)

Still point tourbillonne autour d'un point de centrage tandis que quatre écrans de chez soi et d'ailleurs, de voyage et de temps, d'architecture et de sports expriment la précipitation et le mouvement constants de la vie de la fin du 20ème siècle. "Au point immobile du monde en rotation, il y a la danse" a écrit TS Eliot dans Burnt Norton, Quatre Quatuors.
Hammer cherche un point de calme à partir duquel tout le reste bouge transitoirement.

VITAL SIGNS

(états-Unis, 1989, 9', 16mm)

Ce film est dédicacé à John Wilbert Hammer, Curt McDowell et Vito Russo. Il utilise des images et des textes qui mêlent des interprétations occidentales de la mort avec les propres références de Barbara Hammer : un squelette, des images de Hiroshima mon amour de Resnais, des textes de Foucault et des scènes filmées dans une unité de soins intensifs.

DEUXIÈME PARTIE

RESISTING PARADISE

(Etats-Unis / France, documentaire expérimental, 2003, 80', 16mm)

« En 1999, lauréate d'une bourse de la Fondation Camargo, je m'installais à Cassis. Je voulais retrouver les lieux d'inspiration de Bonnard, de Matisse, de Seurat… J'étais concentrée sur mon projet quand la guerre au Kosovo m'atteignit. La lumière si belle et si éblouissante accentuait mon sentiment de l'absurde et mon désarroi. » La réalisatrice décide d'entreprendre une recherche sur la vie de Bonnard et de Matisse durant la deuxième guerre mondiale. En découvrant que de nombreux réfugiés avaient séjourné à Cassis pour rejoindre la résistance, elle décide d'interviewer les témoins de l'époque : la petite-fille et le petit-fils de Matisse, Lisa Fittko, juive allemande en exil, proche de Walter Benjamin, Marie-Ange Allibert Rodriguez, qui fabriquait des faux papiers… Sa réflexion sur l'art se trouve ainsi enrichie d'une considération très documentée sur son rapport à l'histoire et à la politique.

RESISTING PARADISE de Barbara Hammer (Etats-Unis / France, documentaire expérimental, 2003, 80', 16mm)
Image extraite de Resisting paradise (DR) - lien vers le site

 

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ATELIER CINÉMA

Dans le cadre de la 4ème session " ENTRE ART ET SOCIÉTÉ, QUELLES RENCONTRES ? ", organisée par l'association Cultures du Cœur 13, en partenariat avec le cinéma L'Alhambra Cinémarseille, le FIDMarseille (Festival International du Documentaire de Marseille) et l'Institut de l'Image (Aix-en-Provence), présentation par Serge Dentin (Polly Maggoo) de films et vidéos de court métrage contemporains auprès de travailleurs sociaux.
Cinéma l'Alhambra, 23 juin 2005

 

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LEV, ANIMATIONS ET AUTRES CATASTROPHES

Carte blanche à Polly Maggoo, dans le cadre de la 2è NUIT DE LA VIDÉO, organisée par l'association Les Yeux de l'Ouïe (Nancy). Présentation de vidéos d'artistes.
MJC Lillebonne, 17-18 Juin 2005
Voir : Nuit de la Vidéo #2

 

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QUI ÊTES-VOUS POLLY MAGGOO ?...

Dans le cadre du Festival International du Documentaire de Marseille, à l'invitation de l'association Peuple et Culture Marseille, présentation de nos activités de programmation à travers une sélection de films et vidéos contemporains auprès d'étudiants allemands et de responsables de Peuple et Culture Corrèze.
Centre Social Julien, 7 juin 2005

 

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CINÉMA AUX MUSIQUES, 3ème édition

Films autour de la musique, dans le cadre du Festival International de musique contemporaine "Les Musiques Marseille 2005" (GMEM)
Cinéma Le Miroir, 18 & 21 mai 2005

 

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DEUX FILMS DOCUMENTAIRES

SUM SUM SABA d’ Adam SIE (Sénégal , 2004, 52 min, vidéo)
NAIL de Huang TING-FU (Taiwan, 2002, 45 min, n&b, vidéo).
Daki Ling, 30 avril 2005

 

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LEV : TALES OF MERE EXISTENCE I & II

En présence du réalisateur.
+ une sélection de films courts par Polly Maggoo et L'envers du mliF
Daki Ling, 28 février 2005
Site LEV : www.ingredientx.com

LEV : TALES OF MERE EXISTENCE I & II

 

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AVANTGARDERIE, 1ère édition

Proposition de films documentaires et expérimentaux dans le cadre de l'événement "Avantgarderie" (regards sur l'enfance) organisé par le Badaboum Théâtre (Marseille) : Performances, expositions, films, débats...
Badaboum Théatre (Marseille), Galerie Tohu Bohu (Marseille), La Distillerie (Aubagne), 3-31 janvier 2005

 

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